C'était la dernière question posée à Nicolas Sarkozy vendredi lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet de l'UE à Bruxelles. "Quelle est votre opinion sur les mesures du gouvernement Berlusconi contre Lactalis à propos de l'affaire Parmalat ?", lui demande un journaliste italien. Grimace, sourire et grand vide de la part du Président français. "J'aimerai bien avoir une conviction. Ecoutez, bravo : vous menez 1-0, pour l'Italie. Vous m'avez posé une colle". Et de lancer à son interlocuteur : "Si vous voulez bien revenir en deuxième semaine ! J'aurai travaillé sur le sujet !" Et voici que le journaliste lui propose de le contacter par téléphone : "Pourquoi pas ?! Ben téléphonez à ma femme, plutôt en italien, parce que moi...". Fou rire dans l'assistance. Et Nicolas Sarkozy de lancer : "Bon, il est grand temps que j'abrège cette conférence de presse. Ca devient très dangereux..."
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